Titre original | Heaven's Gate |
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Réalisation | Michael Cimino |
Scénario | Michael Cimino |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Partisan Productions United Artists |
Pays de production | États-Unis |
Genre | western |
Durée | 219 minutes |
Sortie | 1980 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La Porte du paradis (Heaven's Gate) est un film américain de Michael Cimino, sorti en 1980.
Échec cuisant lors de sa sortie (il est responsable en partie de la faillite de United Artists et de la fin des illusions du Nouvel Hollywood), le film jouit aujourd'hui d'une bonne réputation auprès de nombreux cinéphiles et critiques, certains le tenant même comme l'« une des sept merveilles du monde cinématographique »[1].
En 2012, il entame une nouvelle carrière dans une version restaurée et remastérisée de 220 minutes qui laisse augurer sa réhabilitation progressive auprès du grand public[2].
Tout en les modifiant substantiellement, Michael Cimino s'est inspiré de faits réels connus sous le nom de « guerre du comté de Johnson » (1889-1893). En réalité, Averill, loin d'être un grand bourgeois éducateur et défenseur du peuple, était un petit propriétaire de ranch ; Ella Watson et lui furent pendus deux ans avant la révolte des immigrants ; Nate Champion fut exécuté sur des accusations de vol de bétail ; et la grande bataille finale du film n'a jamais eu lieu : effrayés par le nombre des immigrants, les tueurs du syndicat des éleveurs se retranchèrent dans une grange et attendirent fébrilement l'arrivée de la cavalerie fédérale[réf. nécessaire].
« Au panthéon des films maudits, La Porte du paradis mérite sans doute la palme. Car ce très long métrage a, d'une part, précipité la faillite de la prestigieuse United Artists et, d'autre part, brisé la carrière de Michael Cimino, un des grands espoirs du cinéma américain. Film maudit donc, sorti en 1979 dans une version amputée de plus d'une heure, démoli par la presse américaine avant d'être rejeté par le public. Une malédiction d'autant plus scandaleuse que, depuis sa reprise en version intégrale, le troisième film de Cimino a conquis un nombre croissant d'admirateurs, dont l'auteur de ces lignes, qui, en toute subjectivité, considère La Porte du paradis comme l'une des sept merveilles du monde cinématographique. »